NEW YORK – Peu après avoir écrit ma précédente chronique dans laquelle je décris la manière particulièrement vigoureuse avec laquelle on berce les enfants dans le Karnataka, j’étais un midi dans le square de Tudor City, en face de l’Onu, où il est si agréable de manger lorsqu’il fait beau et j’ai vu quelque chose de banal qui m’a toutefois frappé, si j’ose dire : sur un banc en face de moi, un papa, serrant un bébé contre sa poitrine, tapotait le dos de l’enfant. « Mon Dieu mais c’est bien sûr ! », me suis-je dit (en mon for intérieur). Nous autres Occidentaux faisons la même chose, de manière nettement moins vigoureuse, il est vrai.
Aïcha, une lectrice fidèle en mission au Soudan pour l’ONU, m’écrit la chose suivante : « J’ai bien ri en lisant ‘la façon de faire au Karnataka’ ; c’est aussi la façon de faire à Casablanca. Je suis certaine que la vie qui l’attend à NY lui apprendra à ne plus se défouler sur la petite« . En tout cas pas en public, ajouterai-je.
Mais qui donc demeure via Giansetto ?
Ancien instituteur devenu journaliste, Bernard Grégoire Giansetto a couvert l’actualité internationale, les sciences et l’environnement depuis 1979. Au Québec, comme journaliste indépendant, puis en France, il a aussi travaillé à l’agence France Presse ainsi que pour l'ancien service en langue française de l’agence américaine Associated Press (AP). Il a effectué par la suite des missions pour le service d’information des Nations unies, couvrant essentiellement les sessions du Conseil des droits de l’homme et des organes conventionnels de l'ONU à Genève, ainsi que les travaux de l’Assemblée générale à New York, y compris les débats du Conseil de sécurité.
Français par sa culture et… une grand-mère picarde, mais aussi arménien et italien par ses autres ancêtres, il est québécois de cœur.
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